Historique


Pavillon Ste-Odile

Près de 100 ans d’histoire

L’histoire de l’école Sainte-Odile remonte au début du siècle dernier puisque la construction initiale a été réalisée en 1910. Cette petite école qui s’étendait sur 600 mètres carrés et qui comptait quatre classes existe encore aujourd’hui. Elle a été intégrée à l’édifice beaucoup plus vaste que l’on appelle maintenant le pavillon Sainte-Odile.

À l’origine, l’établissement était désigné sous le nom d’« école du Brûlé », la paroisse Sainte-Odile portant alors le nom de « Brûlé ». L’école avait l’allure d’un petit couvent. Une quarantaine d’années plus tard, la petite école a été considérablement agrandie, la population du quartier ayant augmenté de façon notable. L’agrandissement de 632 mètres carrés, réalisé à l’arrière de la partie existante, a permis l’ajout de nouvelles classes, l’aménagement d’une grande salle polyvalente, d’une bibliothèque et de bureaux. Les religieuses enseignantes de la Congrégation des Soeurs du Saint-Rosaire ont emménagé à l’intérieur de l’école qui est devenue le « Couvent Sainte-Odile ».

La partie ouest du bâtiment était alors occupée par les élèves et la partie est était réservée aux religieuses. Au premier étage, on retrouvait dans la partie « résidence » une salle à manger, une salle ménagère et une chapelle alors qu’au deuxième, on avait aménagé le dortoir. Des laïques et des religieuses travaillaient ensemble à la formation des enfants de Sainte-Odile-sur-Rimouski, de la 1re à la 9e année. Les enfants qui résidaient dans les rangs de Sainte-Odile devaient alors se rendre au village pour faire leur 8e et 9e année. Comme il n’y avait pas de transport scolaire à cette époque, ils demeuraient chez la parenté.

En 1951, la direction de l’école a demandé à la Commission scolaire de Sainte-Odile une classe supplémentaire pour répondre à un besoin d’espace. On a ouvert une nouvelle salle de classe au premier étage. À partir de la 5e année, les classes n’étaient plus mixtes.

Au cours de l’année scolaire 1968-1969, de nouveaux besoins d’espace se sont fait sentir. Après le départ des religieuses, les locaux qu’elles occupaient ont été transformés en trois salles de cours supplémentaires. Au début des années 1980, des rénovations importantes ont été effectuées à l’extérieur du bâtiment. On a refait la toiture, l’isolation de même que le revêtement extérieur de l’édifice.

L’école a bien sûr été rénovée à plusieurs reprises, au fil des ans, mais c’est en 1990 qu’un agrandissement majeur a été réalisé, ajoutant une surface de 906 mètres carrés à l’édifice. En mai 1989, le ministre de l’Éducation de l’époque, M. Claude Ryan, a annoncé le versement d’une subvention de 1,3 million. Cet agrandissement a permis l’aménagement de nouvelles classes, d’un salon pour les enseignants, mais surtout, d’un gymnase et d’une garderie.

Le pavillon Sainte-Odile accueille maintenant quelque 190 élèves, du préscolaire à la 3e année, provenant du quartier et de la paroisse Sainte-Odile. À partir du portrait qui a été tracé de l’école et des besoins identifiés dans le milieu, le projet éducatif a été élaboré. Parmi ses orientations et ses objectifs, on note l’importance de développer de saines habitudes de vie chez les jeunes, de renforcer le sentiment d’appartenance à l’école et de soutenir la réussite des garçons. Donner aux enfants le goût de la lecture est aussi une grande priorité. Dans le cadre d’activités culturelles, la lecture prend également une place importante.

Le service de garde « La Rosée » sert plus de 200 diners, quotidiennement, aux jeunes.

Les parents sont très présents dans la vie de l’école et ils apportent volontiers leur support lors de la préparation de fêtes, de sorties avec les élèves. Les sorties sont fréquentes puisque l’école est localisée à proximité du parc Beauséjour. Une enseignante à la retraite, a organisé, avec plusieurs grands-mamans et grands-papas, un service d’aide aux devoirs et leçons à l’école. Ils font un travail remarquable auprès des enfants. D’ailleurs, de bien des points de vue, l’école est chaleureuse et accueillante, elle donne le goût d’aller de l’avant. L’équipe travaille en collégialité et l’ambiance est toujours agréable.

Pavillon D’Amours

Une école qui a voyagé !

Le pavillon D’Amours fait aujourd’hui partie, avec le pavillon Sainte-Odile, de l’école des Beaux-Séjours. Mais ce bâtiment a toute une histoire! Il lui est même arrivé de franchir un pont!

Le pavillon D’Amours est certainement le bâtiment de la Commission scolaire qui a connu la plus grande aventure! La construction initiale sur la rue Parent remonte à 1958. Le premier bâtiment d’une superficie de 628 mètres carrés abritait cinq classes et une grande salle. Bien des années plus tard, au début des années 80, un important développement résidentiel dans le secteur Sainte-Odile a amené les autorités de la Commission scolaire à prévoir l’agrandissement de l’école.

Pour agrandir le pavillon D’Amours, la Commission scolaire a utilisé une enveloppe régionale du ministère de l’Éducation et a entrepris de déménager l’ancienne école Monseigneur Léonard, qui était localisée dans le secteur Sainte-Agnès Nord (terrain où fut par la suite édifié le garage Bernier- maintenant Dollarama). En trois sections, l’école Monseigneur Léonard a donc pris la route en direction de Sainte-Odile. L’école devait traverser la ville! À la hauteur de la rue Tessier, il a fallu faire passer les trois sections par-dessus le pont du CN à l’aide de grues, une opération spectaculaire qui fut couverte par tous les médias, en 1986. Chaque minute était comptée et la firme d’ingénierie a dû prévoir une intervention rapide puisque le pont devait être franchi… avant l’arrivée du prochain train! Tout se déroulera finalement comme prévu même si les opérations durent s’effectuer en pleine tempête!

L’école Monseigneur Léonard a ensuite été accolée au pavillon D’Amours qui s’est agrandi de 2 086 mètres carrés. JRL était l’entrepreneur général et l’ingénierie a été confiée à Cogerim. Le déménagement de l’école Monseigneur Léonard n’était pas vraiment économique comparativement à une construction neuve, mais cette option permettait d’accélérer le dossier. Il aurait fallu patienter deux ou trois années de plus pour une construction neuve (autorisations du Ministère) et la Commission scolaire voulait répondre plus rapidement aux attentes du quartier. On en a également profité pour doter l’école d’un grand gymnase, d’une bibliothèque et de locaux administratifs. S’il fallait reconstruire l’école dans sa forme actuelle, l’investissement s’élèverait à trois millions de dollars. Aujourd’hui, le pavillon D’Amours regroupe environ 190 élèves de la 3e à la 6e année. Les enseignantes et enseignants font preuve de beaucoup d’initiatives et ils n’hésitent jamais à consacrer temps et énergie aux jeunes. Plusieurs projets interclasses sont mis sur pied. L’accent est également mis sur la lecture. Des activités sont aussi développées en parascolaire sur l’heure du diner. Les activités varies d’une année à l’autre, mais voici quelques exemples : anglais, mini-basket, danse, multisports, chant, escrime, soccer, etc.

L’école accueille régulièrement des stagiaires de l’UQAR qui apportent du soutien aux jeunes pour les devoirs et leçons. À ce chapitre, l’équipe peut aussi compter sur la collaboration de l’organisme Pro-Jeune-Est Rimouski-Neigette. Récemment, l’école a bénéficié du Fonds d’aide au développement du milieu Desjardins et du Grand défi Pierre Lavoie. La Direction et le personnel ont également l’appui des parents, autant au Conseil d’établissement que du côté de l’Organisme de participation des parents qui organise notamment les achats regroupés, les photographies scolaires et de nombreuses activités pour les élèves. Le projet éducatif favorise l’enrichissement pour le plus grand nombre dans les domaines culturel, sportif et scientifique. Les thèmes développés à l’intérieur de l’école font notamment la promotion des valeurs d’entraide, de tolérance, de solidarité et d’ouverture sur le monde et les saines habitudes de vie.

Les élèves participent également à des activités à caractère humanitaire, par exemple, la collecte des paniers de Noël. À la fin de l’année, une tradition bien établie permet aux élèves de faire un voyage. La visite de centres de plein air de la région est toujours populaire.